Si l'on accomplit un yajña sans raison matérielle, le résultat est la soumission des guṇas de rajas et de tamas et la prédominance du sattva.
Une autre preuve que le bonheur et l'amour sont des entités distinctes réside dans la différence de leurs opposés. Le contraire du bonheur est la misère, tandis que celui de l'amour est la haine.
Dans les soixante premiers anucchedas, Śrī Jīva Gosvāmī a établi que la prīti constitue le puruṣārtha ultime (l’objet de la poursuite humaine). Comme il a été dit précédemment, la mokṣa ou la mukti est traditionnellement considérée en Inde comme le puruṣārtha le plus élevé.
Ainsi, la prīti pour Bhagavān est l’objectif le plus élevé de la vie. Dans le Viṣṇu Purāṇa (1.20.19), Prahlāda utilise une analogie qui décrit la caractéristique intrinsèque de la prīti.
Il existe des versets issus de divers Purāṇas qui évoquent la chute du jīva depuis Vaikuṇṭha. Pourriez-vous, je vous prie, éclairer ces passages ?
L'abandon est l'étape fondamentale sur le chemin de la bhakti. L'abandon est comme le fondement de l'édifice de la bhakti : le fondement est invisible mais il soutient l'édifice. De même, les activités liées au service de dévotion sont fondées sur l’abandon. Sans l’abandon, le service n'est rien d'autre qu'un simple travail.
Dans les anucchedas 179 à 185 du Bhakti Sandarbha, Shri Jiva Gosvami établit que la bhakti ne descend dans le cœur d'un jiva qu’en étant en compagnie d'un dévot, c’est-à-dire dans le cas de sadhu-sanga, ou de satsanga.