Dans les soixante premiers anucchedas, Śrī Jīva Gosvāmī a établi que la prīti constitue le puruṣārtha ultime (l’objet de la poursuite humaine). Comme il a été dit précédemment, la mokṣa ou la mukti est traditionnellement considérée en Inde comme le puruṣārtha le plus élevé.
Ainsi, la prīti pour Bhagavān est l’objectif le plus élevé de la vie. Dans le Viṣṇu Purāṇa (1.20.19), Prahlāda utilise une analogie qui décrit la caractéristique intrinsèque de la prīti.
Il existe des versets issus de divers Purāṇas qui évoquent la chute du jīva depuis Vaikuṇṭha. Pourriez-vous, je vous prie, éclairer ces passages ?
L'abandon est l'étape fondamentale sur le chemin de la bhakti. L'abandon est comme le fondement de l'édifice de la bhakti : le fondement est invisible mais il soutient l'édifice. De même, les activités liées au service de dévotion sont fondées sur l’abandon. Sans l’abandon, le service n'est rien d'autre qu'un simple travail.
Dans les anucchedas 179 à 185 du Bhakti Sandarbha, Shri Jiva Gosvami établit que la bhakti ne descend dans le cœur d'un jiva qu’en étant en compagnie d'un dévot, c’est-à-dire dans le cas de sadhu-sanga, ou de satsanga.
La fonction naturelle (svabhavika vritti) des sens en relation avec la bhakti est de deux types. Le premier se produit lorsqu'une personne suit les instructions des écritures afin d’approcher un enseignant spirituel, recevoir ses instructions et pratiquer ainsi une pure dévotion.
Fondé sur l’explication de Shri Vishvanatha Chakravarti Thakura des déclarations de Shri Kapila dans le 25ème chapitre du troisième chant du Srimad Bhagavata, l’article suivant décrit les deux divisions de la pure dévotion, connues sous le nom de vaidhi et raganuga.