Il me semble que la loi du karma n'explique pas adéquatement la notion d’individualité ainsi que les différences dans l’existence phénoménale. Nous devons invoquer les évènements des vies précédentes, et ainsi de suite, à l'infini, ce qui conduit à un défaut logique de régression infinie.
De nombreux penseurs modernes, notamment les féministes, soutiennent que les shastras hindous sont biaisés contre les femmes, car ils ont été écrits par des hommes. L’un des arguments avancés pour appuyer cette thèse est que les instructions contenues dans ces textes s’adresseraient exclusivement aux hommes.
Quels sont les acharyas que nous considérons comme autorités ultimes pour trancher les divergences d’opinions ?
Les advaita-vadis soulèvent une objection quant à la nécessité d'accepter le pouvoir d'illumination (dharma-bhuta jnana) comme une qualité que possède l'atma : « La conscience (jnana) ne peut pas être le refuge d'une autre conscience (jnana).
« La prakriti est l'entité qui mène des activités matérielles, mais l’atma pense que les actes accomplis par les gunas de la prakriti sont ses propres actes, car il s’identifie entièrement à elle ».
Le sixième verset spécifie que la cause de l'union de l'ātmā avec la prakṛti se trouve dans sa propre inclination et son attachement pour elle (parābhidhyānena).
Le présent article traite de la nature de l'être vivant individuel, appelé « jīva ». Il est fondé sur un commentaire des versets trois à sept du vingt-sixième chapitre du troisième chant du Śrīmad Bhāgavata, rédigé par Śrī Vīrarāghava Ācārya de la Śrī-sampradāya.