La création matérielle se manifeste à partir d'un point d'énergie très concentré. Alors les scientifiques le croient-ils ? En Suisse, ils expérimentent la simulation du début de la création à l’intérieur d’un tunnel spécial de 27 km de long construit à cet effet.
Récemment j’ai reçu un courriel d'un de mes étudiants. Il a écrit : « Je suis assis ici dans un parc, regardant le ciel bleu, et les pensées suivantes me traversent l'esprit : “Pourquoi est-ce que je travaille ? Je me sens étouffé, vivant la même routine tous les jours" ».
Le mot « pratishtha » signifie « réputation », « gloire », « renommée », « célébrité », « position élevée », etc. Nous en avons tous le goût. Nous travaillons pour elle et nous nous sentons heureux en l’obtenant.
À un moment de notre vie, nous avons tous souffert de phases temporaires de découragement. Le découragement nous submerge lorsque l'inattendu dépasse l'attendu, lorsque le mal l'emporte sur le bien et lorsque les mauvaises choses s’abattent sur nous à la place des choses justes.
Il existe un sutra important du Purva-mimamsa (3.1.22) : « guṇānāṁ ca parārthatvāt asambandhaḥ samatvāt syāt ». Sa traduction est très technique, alors je vais l'expliquer de manière simplifiée. Le mot « guna » fait ici référence aux objets et aux actions qui sont destinés au yajna principal, lequel est désigné par le mot « para », primaire.
Enseigner est tout un art. Un enseignant expert est celui qui éduque de telle manière que les étudiants embrassent l'enseignement comme le leur, sans confusion ni dégradation.
Ainsi, la conclusion est que personne, que ce soit un nitya-siddha ou un sadhana-siddha, ne tombe jamais du Vaikuntha. La question qui s'ensuit naturellement est : « Alors, d'où venons-nous ? » Ou bien : « Comment en sommes-nous arrivés à être dans cet état de conditionnement ? »