Le mot « pratishtha » signifie « réputation », « gloire », « renommée », « célébrité », « position élevée », etc. Nous en avons tous le goût. Nous travaillons pour elle et nous nous sentons heureux en l’obtenant.
De même, l’éléphant Gajendra – alors qu’il était occupé par des activités sensuelles – est un exemple d’un dévot qui s’est absorbé dans des objets qui ont entravé sa dévotion à cause d’une offense.
Nous allons maintenant examiner la troisième conséquence de l’aparadha, à savoir l’absorption dans d’autres objets qui érodent la confiance en Bhagavan (bhagavan-niṣṭhā-cyāvaka-vastv-antarābhiniveśaḥ).
Nous allons maintenant discuter de l’ashraddha, l’incrédulité, qui est la deuxième des cinq conséquences principales de l’aparadha.
[L’explication du kautilya, ou de la malhonnêteté, est poursuivie ici]. Par ailleurs, les dévots de Bhagavan bénissent également ceux qui sont simples mais ignorants, mais non pas ceux qui sont malhonnêtes et érudits, comme cela a été dit par Shri Camasa au roi Nimi.
Après avoir montré le pouvoir purificateur que possède même un semblant de bhakti, Shri Jiva Gosvami va encore plus loin en disant qu’un semblant de bhakti, dont la nature même est offensante, a le pouvoir de libérer une personne de ses péchés. C’est certainement fort étonnant.
Dans le Bhakti Sandarbha, Shri Jiva Gosvami parle de la suprême puissance de la bhakti. Il écrit que même un semblant de bhakti, bhaktyabhasa, a le pouvoir d’accorder la libération (anuccheda 153). Pour le démontrer, il cite quelques histoires tirées de différents Puranas.