Personne ne déchoit du Vaikuntha (Bhagavat Sandarbha, 51) – Partie 4echoit

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Il est impossible de commettre un péché dans le monde spirituel. Le péché et la piété n’existent que dans le monde matériel, tous deux étant des produits issus des gunas de la nature. Chaque dévot du monde spirituel est situé dans sa nature inhérente éternelle (svarupa), libre de tout recouvrement matériel ou ignorance.

Suite du commentaire de Satyanarayana Das Babaji

Deuxième condition

Il est impossible de commettre un péché dans le monde spirituel. Le péché et la piété n’existent que dans le monde matériel, tous deux étant des produits issus des gunas de la nature. Chaque dévot du monde spirituel est situé dans sa nature inhérente éternelle (svarupa), libre de tout recouvrement matériel, autrement dit de l’ignorance : « muktir hitvānyathā-rūpam svarūpeṇa vyavasthitiḥ » (SB 2.10.6). La mukti signifie abandonner les corps subtil et grossier et devenir situé dans sa nature originelle. Dans la Bhagavad Gita, le Seigneur Krishna explique que tous les péchés sont brûlés dans le feu de la connaissance transcendante :

« Quand bien même serais-tu le pire des pécheurs, tu traverseras l’océan des péchés au bord du vaisseau de la sagesse. Ô Arjuna, tout comme un feu ardent transforme le bois en cendres, de même le feu de la sagesse réduit toutes les actions en poussière ». (BG 4.36-37)

« Des âmes rares qui sont complètement dévouées au Seigneur Vasudeva détruisent totalement tous leurs péchés par leur dévotion exclusive, tout comme le soleil dissipe immédiatement le brouillard avec ses rayons ». (SB 6.1.15)

Ce point a également été décrit dans la section 47 du Tattva Sandarbha dans le contexte de l’explication de l’état de transe de Vyasa :

« En écoutant ce Srimad Bhagavata, l’on sera béni de la dévotion pour Krsna, la Personne Suprême. Cette dévotion met fin à toutes les afflictions, confusions et craintes ». (SB 1.7.7) 

Dans son commentaire sur ce verset, Shrila Jiva Gosvami explique que même les impressions les plus subtiles liées aux péchés sont anéanties. Le Seigneur Krishna a enseigné le même principe à Uddhava : 

« Ô Uddhava, tout comme un feu ardent transforme le bois en cendres, la dévotion envers Moi réduit en cendres les péchés de Mes dévots ». (SB 11.14.19)

Le mot « kritsnashah » (complètement) est important. Cela signifie que l’ignorance, qui est la cause première du péché, est également complètement détruite avec les effets externes du péché.

Troisième condition

Il n’y a aucune possibilité qu’un dévot maudisse un autre dévot au Vaikuntha. Un dévot ne désire jamais faire de mal à personne, que dire de faire du mal à un autre dévot. Prahlada Maharaja dit qu’un dévot est doté de toutes les bonnes qualités :

« Tous les devas viennent investir leurs qualités dans celui qui est dévoué au Seigneur Suprême [et qui est] sans intérêt ou désir indépendants. D’autre part, où sont les grandes vertus d’une personne non dévouée au Seigneur Hari, dont les désirs la conduisent à errer dans le monde superficiel et impermanent ? » (SB 5.18.12)

Un dévot ne désire point nuire même à ceux qui le considèrent comme un ennemi. Prahlada Maharaja en est l’exemple idéal. Il est resté préoccupé par le bien-être de son père même si ce dernier l’avait torturé et tenté de le tuer de diverses manières. Les dévots sont pacifiques, tolérants, miséricordieux et toujours disposés envers le bien-être de tous. Le Seigneur Kapila le confirme :

« Ceux qui sont établis dans la Vérité sont tolérants, miséricordieux et amicaux envers tous les êtres ; leur ennemi n’est même jamais né et ils sont de ce fait situés dans une quiétude inaltérable. De telles personnes sont des joyaux parmi les gens vertueux ». (SB 3.25.21)

Il y a quelques histoires dans les Puranas dans lesquelles les dévots se maudissent, mais cela se fait uniquement pour planter le décor pour le déroulement d’un lila et aucun sentiment véritablement hostile n’y est jamais présent. Même lorsque les dévots arrivent dans le monde matériel à la suite d’une malédiction, ils ne sont jamais influencés par les gunas de la nature matérielle. Ils y restent pendant la durée prévue, aident au bhauma-lila du Seigneur ou manifestent les divertissements sur terre. La descente de Jaya et Vijaya sur la terre n’était pas le résultat de la malédiction des Kumaras, elle a été poussée par la volonté du Seigneur :

« Le Seigneur dit à ses serviteurs Jaya et Vijaya : “Partez, mais n’ayez nulle crainte. Que la paix soit avec vous. Bien que Je sois capable de réprimer la malédiction des brahmanes, Je ne souhaite pas le faire. En réalité, Je l’approuve ». (SB 3.16.29)

De même que ceux qui visitent une prison ne deviennent pas des prisonniers, de même ces dévots prétendument « condamnés » à venir dans ce monde matériel pour aider le Seigneur dans Son lila ne sont pas liés par les gunas de la nature. Les compagnons du Seigneur sont presque aussi puissants que le Seigneur Lui-même, comme indiqué dans le Srimad Bhagavata :

« Ils Le virent avec des yeux semblables à une paire de lotus d’automne épanouis et entouré de Ses seize compagnons, qui Lui ressemblaient comme deux gouttes d’eau, mais sans la marque de Shrivatsa ni le joyau de Kaustubha ». (SB 6.9.29)

Le mot « atma-tulyaih » employé dans ce verset signifie que les compagnons du Seigneur sont comme Son propre Être. Cela signifie qu’ils sont également miséricordieux, tout comme Lui. Ainsi ne désirent-ils jamais faire de mal à personne.

À suivre

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