Le « parti anti-Vrindavana » est à nouveau provoqué

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Récemment, il a été porté à ma connaissance qu’un article intitulé « L’anti-parti de Vrndavana », qui critique mes opinions, avait été publié sur le site Internet HareKrsna.com.

Entrée du Krishna-Balaram Mandir à Vrindavana

Récemment [l’article publié en anglais le 28 octobre 2013, NDLR], il a été porté à ma connaissance qu’un article intitulé « L’anti-parti de Vrndavana », qui critique mes opinions, avait été publié sur le site Internet HareKrsna.com. Beaucoup de mes étudiants m’ont approché à ce sujet et m’ont demandé d’écrire une réponse. Personnellement, je n’ai aucun intérêt à entrer dans de tels débats et controverses. Je n’ai aucune intention d’attaquer ou de minimiser un quelconque groupe ou une communauté de Vaishnavas, Gaudiya Vaishnavas en particulier. J’ai des différences philosophiques avec la Gaudiya Matha et ses branches et je n’hésite pas à l’admettre, mais cela ne veut pas dire que j’éprouve de la haine ou de la méchanceté envers elles. Je n’ai pas non plus d’objectif de les attaquer ou de minimiser leur position. Cependant, je pense qu’il est de ma responsabilité envers mes étudiants de clarifier l’histoire derrière cet article. D’après lui, il apparaît que cet incident décrivant la rencontre avec moi ne s’est produit que récemment. Cependant, cet article fut initialement écrit par Swami B.G. Narasimha en 1998. Il fut publié sur son site Internet (et il s’y trouve encore), sur le site Internet de VNN (Vaishnava News Network) et apparemment même dans son livre intitulé Sri Chaitanya Saraswat Parampara.

Dans cet article, certains faits sont déformés. Il prétend que j’ai été interviewé par deux brahmacaris, ce qui n’est pas vrai. C’est plutôt mon ami Kundali Dasa qui était mon éditeur dans le cadre du projet des Sandarbhas, après mon départ de l’ISKCON, qui vint me rendre visite à mon Institut. L’objectif principal de sa visite était de savoir pourquoi je ne pouvais pas continuer à servir au sein de l’ISKCON ainsi que de concilier nos différents points de vue. Nous eûmes une longue conversation au cours de laquelle j’abordai divers points sur lesquels je n’étais pas d’accord et je lui dit également que j’étais disposé à réconcilier mon point de vue. Mon livre intitulé Même les feuilles ne tombent pas du Vaikuntha [titre original “In Vaikuntha Not Even the Leaves Fall”, NDLR] était une tentative allant dans cette direction. Malheureusement, il fut interdit par le GBC et je subis de fortes pressions pour quitter mon service dans le Bhaktivedanta Swami International Gurukula de Vrindanvana. En plus d’interdire mon livre, il m’était interdit de donner des cours, à l’exception d’enseigner aux étudiants dans le gurukula et je n’étais pas autorisé à étudier avec quiconque en dehors de l’ISKCON.

J’enregistrai cette conversation car beaucoup de mes anciens amis de l’ISCKON me posaient les mêmes questions que Kundali et afin de gagner du temps et de ne pas répéter les mêmes réponses, je décidai d’enregistrer notre discussion et ensuite de laisser les gens l’entendre. Je n’avais pas l’intention de distribuer publiquement cette cassette, et je ne l’ai jamais fait, car je n’avais aucune intention de créer une opposition contre l’ISKCON.

Après quelques jours, Kundali m’appela et m’informa que Swami B.G. Narasimha, qui m’était inconnu, faisait des recherches sur la parampara. Il pensa que mon exposé lui serait utile pour ses recherches : j’avais également parlé de la question de la parampara lors de notre discussion. Kundali me dit que le Swami aimerait venir écouter la bande, ce que j’acceptai.

Le lendemain, au lieu de venir en personne, Swami B.G. Narasimha envoya deux de ses brahmacharis. Ne prévoyant pas que le matériel de la bande serait utilisé pour m’attaquer, je la leur donnai pour l’écouter. Je ne sais pas à quel point ces brahmacharis, qui transmirent le contenu de l’enregistrement à leur guru Swami B.G. Narasimha, comprirent le sujet.

Après un certain temps, on m’envoya un article écrit par Swami B.G. Narasimha qui m’avait qualifié de « porte-parole d’un anti-parti de Vrindavana » qui était « en campagne pour perturber la foi des dévots innocents qui avaient pris refuge de notre Guru-varga » (Swami Narasingha, “The Vrndavana Anti-party”, le 23 avril 1998). Il présentait 26 points qui étaient selon lui des « concepts allant à l’encontre de la dévotion ». Lire cela fut un choc pour moi et je me sentis très déçu. Pourtant, je n’ai fait aucune tentative pour réfuter le Swami. Qu’il ait le plaisir de croire qu’il a rendu un grand service à son guru-varga.

Le tilaka de l’ISKCON / Gaudiya Matha

Je ne suis pas obligé de me conformer à la théologie de l’ISKCON et de la Gaudiya Matha. Ma foi est dans les shastras et si je vois qu’un groupe croit en certains principes qui ne sont pas soutenus par les shastra, je ne vois aucune raison de les accepter. Cela ne signifie pas que j’essaie de perturber la foi de qui que ce soit ou que je sois un anti-parti.

Compte tenu du fait que le Swami garde toujours cet article sur son site Internet et que le site Hare Krishna Sun le republie 15 ans après au nom de Mahasrnga Dasa comme s’il s’agissait d’une nouvelle découverte, j’en déduis qu’ils veulent me mettre sous un mauvais jour.

Pour réitérer mes propos, je n’ai aucun intérêt à m’engager dans un quelconque débat et à perturber la foi de qui que ce soit. En même temps, je n’ai pas peur de débattre si cela est fait de manière appropriée. À mon avis, Internet n’est pas un média approprié pour cela puisqu’il permet à n’importe qui d’écrire n’importe quoi sans parvenir à une conclusion définitive. Si quelqu’un souhaite débattre avec moi sur un point controversé, les conditions suivantes doivent être remplies :

  1. Le débat doit se faire en personne
  2. Il devrait y avoir un juge qualifié (parikshaka) qui écoute et comprend les deux parties.
  3. La décision du parikshaka doit être acceptable pour les deux parties.
  4. Le débatteur doit prouver qu’il est qualifié pour débattre avec moi. Les qualités du débatteur sont les suivantes :
    a) La personne doit avoir des connaissances de base en sanskrit.
    b) La personne doit avoir étudié les livres de base du Nyaya Vaisheshika, tels que Le Tarka Sangraha, Le Nyaya-siddhanta-muktavali.
    c) La personne doit avoir une compréhension de base du Purva Mimamsa, autrement dit avoir étudié L’Artha-sangraha et Le Mimamsa-nyaya-prakasha.

La littérature de nos Goswamis suppose une bonne connaissance du Shad-darshana ou des écoles indiennes de philosophie (qui sont le Nyaya, le Vaisheshika, le Yoga, le Sankhya, le Purva Mimamsa et le Vedanta) et de la grammaire sanskrite. C’est pour cette raison que je mets en place ces exigences minimales pour qu’une personne puisse débattre avec moi.

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