Les advaita-vadis soulèvent une objection quant à la nécessité d'accepter le pouvoir d'illumination (dharma-bhuta jnana) comme une qualité que possède l'atma : « La conscience (jnana) ne peut pas être le refuge d'une autre conscience (jnana).
« La prakriti est l'entité qui mène des activités matérielles, mais l’atma pense que les actes accomplis par les gunas de la prakriti sont ses propres actes, car il s’identifie entièrement à elle ».
Le sixième verset spécifie que la cause de l'union de l'ātmā avec la prakṛti se trouve dans sa propre inclination et son attachement pour elle (parābhidhyānena).
Le présent article traite de la nature de l'être vivant individuel, appelé « jīva ». Il est fondé sur un commentaire des versets trois à sept du vingt-sixième chapitre du troisième chant du Śrīmad Bhāgavata, rédigé par Śrī Vīrarāghava Ācārya de la Śrī-sampradāya.
Il est courant de rejeter la faute sur les autres lorsqu'on fait face à des difficultés. L'ego trouve une certaine satisfaction dans ce processus, car il est souvent douloureux d'admettre que nous pouvons être à l'origine de nos propres problèmes. Cette idée est inconfortable pour l'ego.
Le jiva est conditionné par l’avidya et ce dernier n'a pas de commencement : anādi-avidyā-yuktasya puruṣasya (SB 11.22.10). Il n'y a jamais eu de moment où le jiva n'a pas été sous l'influence de l'avidya.
Identifiés au complexe corps-esprit, nous avons tous acquis certaines attitudes malhonnêtes. Une telle identification met naturellement la préservation du corps et d’autres paradigmes mentaux semblables au premier plan.