Le présent article traite de la nature de l’être vivant individuel, appelé « jīva ». Il est fondé sur un commentaire des versets trois à sept du vingt-sixième chapitre du troisième chant du Śrīmad Bhāgavata, rédigé par Śrī Vīrarāghava Ācārya de la Śrī-sampradāya.
Dans le cadre d’un cours suivi à l’Université hindoue, j’ai également abordé très brièvement le sankhya. J’ai trouvé vos notes sur ce sujet très claires, mais j’aurais quelques questions à vous poser.
Il est courant de rejeter la faute sur les autres lorsqu’on fait face à des difficultés. L’ego trouve une certaine satisfaction dans ce processus, car il est souvent douloureux d’admettre que nous pouvons être à l’origine de nos propres problèmes. Cette idée est inconfortable pour l’ego.
Il me semble que la loi du karma n’explique pas de manière adéquate l’individualité et les différences dans l’existence phénoménale.
Le jiva est conditionné par l’avidya et ce dernier n’a pas de commencement : anādi-avidyā-yuktasya puruṣasya (SB 11.22.10). Il n’y a jamais eu de moment où le jiva n’a pas été sous l’influence de l’avidya.
Identifiés au complexe corps-esprit, nous avons tous acquis certaines attitudes malhonnêtes. Une telle identification met naturellement la préservation du corps et d’autres paradigmes mentaux semblables au premier plan.
Dans le Bhagavat Sandarbha, Shrila Jiva Gosvami analyse de manière merveilleuse la confrontation entre les quatre Kumaras et les gardiens du Vaikuntha. L’épisode se situe dans le quinzième chapitre du Troisième chant du Srimad Bhagavata. Un jour, les quatre Kumaras allèrent au Vaikuntha et, dans leur empressement à voir le Seigneur Vishnu, ils traversèrent avec succès les six premières portes mais furent arrêtés à la septième.