Fait-on du karma en tuant des insectes ?

Nous ne pouvons pas contrôler tant de choses qui entraînent la destruction d’autres formes de vie du simple fait d’être vivant. Par exemple, notre propre corps est un champ de bataille où s’affrontent anticorps, virus et bactéries. Une telle vie possède une conscience très réduite, mais il s’agit néanmoins de vie.

Question.
Nous ne pouvons pas contrôler tant de choses qui entraînent la destruction d’autres formes de vie du simple fait d’être vivant. Par exemple, notre propre corps est un champ de bataille où s’affrontent anticorps, virus et bactéries. Une telle vie possède une conscience très réduite, mais il s’agit néanmoins de vie.

Un de mes amis a un problème de rongeurs et son propriétaire envoie des exterminateurs chez lui pour les tuer. Devrions-nous nous soucier de notre karma ? J’ai tendance à être moins préoccupé par ce qui échappe à mon contrôle et j’essaie souvent de rationaliser en me disant que, quelle que soit l’issue rencontrée par un insecte ou un rongeur, elle est simplement le produit des saṁskāras antérieurs de ces entités. Je ne peux que faire de mon mieux pour ne pas en être l’instrument. Et si j’agis inconsciemment d’une manière qui conduit à la mort d’une autre créature, comme par exemple en conduisant une voiture, c’est la volonté du Seigneur que je sois cet instrument.

Réponse.
Nous devrions être aussi non-violents que possible. Mais certaines violences sont inévitables, comme dans l’exemple que vous avez donné des insectes tués en conduisant. Nous recevons également du karma pour cela, mais il est très minime comparé, par exemple, au fait de tuer une vache pour sa viande.

Premièrement, les insectes ont une conscience très faible ; deuxièmement, nous n’avons pas l’intention de les tuer. Cela arrive simplement.

Oui, tuer des rongeurs entraîne du karma et, si cela peut être évité, c’est préférable. Ou bien, prendre un chat qui les mangera n’entraînera pas de karma pour nous, car les rongeurs sont la nourriture naturelle des chats.

Dans l’ancienne culture védique, il était prescrit aux chefs de famille d’accomplir cinq types de yajñā pour contrecarrer le karma provenant d’une violence inévitable et involontaire.

Sur la voie de la bhakti, nous n’avons pas à faire cela, mais nous ne devons pas non plus tuer inutilement.

Si les rongeurs dévorent les récoltes, il peut être inévitable de les tuer, faute de quoi il ne resterait rien. Étant donné que nous offrons tout à Kṛṣṇa, c’est Lui qui prendra en charge le karma.

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